Mardi 11 mars, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture, la proposition de loi pour lutter contre la disparition des terres agricoles et renforcer la régulation des prix du foncier agricole portée par mon collègue Peio Dufau.
Nos terres agricoles disparaissent, disparaissent trop vites et durablement, en partie à cause du contournement de nos outils de régulation.
L’accès à la terre est le premier défi du renouvellement des générations d’agriculteurs : 20 % de la surface agricole française va changer de mains d'ici cinq ans.
Lutter contre l’artificialisation et promouvoir un accès équilibré au foncier, c’est assurer l’avenir d’une agriculture durable et diverse.
Nous le savons, l’hyper concentration de terres dans la main de quelques propriétaires représente un danger sérieux.
Permettre l’accès au foncier à un prix raisonnable, c'est garantir un outil de travail aux futures générations, c’est aussi la première condition d'un revenu digne pour nos paysannes et paysans.
Cette proposition de loi, portée par le député Peio Dufau et le groupe socialiste, s’inscrit dans un long combat de plusieurs élus socialistes sur le sujet, je pense notamment à Dominique Potier qui n’a cessé d’alerter sur l’importance de considérer la terre et le sol comme un bien commun.
Ce texte est le fruit d’un remarquable exercice de concertation tant avec les représentants du monde agricole qu’avec des députés de tout bord. Il est équilibré, pertinent et très concret.
Je soutiendrai son inscription prochaine au Sénat et sa rapide promulgation.